mardi 20 mars 2007

On dit pas je veux d'abord

Ce soir, je veux du ciel, un étang et des pinceau.
Je veux me faire la malle, manger ton ventre et crayonner ta bouille.

Je veux juste foutre mes doigts dans la peinture et puis sur mes joues et puis sur les murs,
Dessiner le monde, dessiner des visages,
onirisme à pas cher qui crève la page en couleur.

Je veux des soleils carbone, du pastel sous les ongles, des cheveux ébouriffés.
Je veux t'aimer, je veux t'entendre rire, te donner la main en cachette, te faire grimper dans mon radeau de fortune, dans mes bras, te faire danser.

Je veux l'enfance, le manège, les étoiles bleues.
Je veux Mexico, ta bouche, une toile encore vierge.

Je veux voyager, croquer, dériver.
Je veux me sentir toute petite, je veux courir sur l'eau.

Je veux ta peau sous mes doigts, tes yeux verts de printemps,
je veux fredonner l'outre-ciel.

Je veux le temps des cerises, le fond de l'océan,
un crayon et des bulles.

Je veux pas travailler je veux bouffer la vie.
Je veux pas pleurer je veux te gribouiller.

Je veux t'écrire des lettres,
Dans des enveloppes toute petites.

Je veux rougir quand je croise tes yeux,
pour me noyer dedans.

Je veux l'encre de chine et l'orient et les fleurs.
Je veux peindre, je veux l'Astrolabe.

Je veux m'assoupir dans le creux de ton épaule.
Je veux ton souffle comme une berceuse à mon oreille.


Je veux des prairies, du fusain, un nuage.
Rien d'important, mais tout de précieux.

Je veux un croissant de Lune,
un cercle de lumière,
un triangle de chocolat.

Je veux toi, aussi.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

c'est drole, j'y pense,
j'aurai écris pas mal de ces choses aujourd'hui.
merci pour tes mots
je regrette une double vie de mots sur l'écran et de paroles devant. J'aimerai que tu sois assise à coté de moi là, et que tu me dises ce à quoi tu as pensé lorsque tu écrivais ci ou ça. J'aimerai te voir plus.
J'ai du mal à laisser un commentaire sur la toile.