dimanche 25 mars 2007

Bric à Brac

Une vie.
Des boîtes que j'entr'ouvre.
*
Poitrine décapsulée.
Pour voir en dedans, d'une plume avisée
les dédales du coeur,
et mon poumon fleuri.
*

Perdu, raté.
Pas d'amour, non.
*
Ecrire.
Pour le souffle, la musique.
L'encre des veines.
Les crépuscules en bout de phrases.
Les quais du Verbe,
et nos chemins.
*
Mais toujours les mêmes mots,
les même langueurs.
*
Votre ennui est palpable,
ma prose est malade.
*
Alors, un peu de silence.
*
Distiller les peines, égrener des larmes sur le collier du temps,
je l'ai trop fait.
*
Cela suffit ! Je vous entends crier.
*
Mais que répondre?
Je ne sais plus dire autrement,
qu'avec des miettes de ce chagrin-là.
*
Mes mots n'en valent pas la peine.
Ailleurs, la poésie.
*
[chut]

[seul un mot de toi, peut-être,

me fera reprendre les mots,

seul ton regard admiratif,

me fera croire que cela en vaut la peine]

7 commentaires:

Anonyme a dit…

On est forcément limité par les mots. 'Faut s'en satisfaire, les mélanger, sans cesse, ou inventer.
Douzimatiadorlunakro...

Anonyme a dit…

Si tu en as marre d'écrire pense à tous ceux qui te lisent et qui aiment ta prose ou qui t'aiment toi.

Anonyme a dit…

De qui parles tu?

Anonyme a dit…

T'es où, t'es où, t'es où ?

Anonyme a dit…

Bah... Reviens !
Pour te pousser à parler, à vivre, à être... Un peu glauques, soit. Disons que seul le dernier vers te concerne...:
"Allume la lumière, plonge tes yeux
Dans sa chaleur neuve, fleuve blond
Où l'amertume s'effiloche peu à bleu,
Décore tes lèvres d'un sourire, la mort
Va t'attendre mon frère.
N'imagine pas le monde clos,
Les monts sans projet, l'aube sans astuce,
Le lent reposoir des saisons sans amour,
Décore tes lèvres d'un sourire, la mort
Va t'attendre mon frère.
Il faut du temps pour perdre son âme,
L'étoile de la sagesse, l'idée même
De la fraternité se cultivent sans cesse,
On a tôt fait d'oublier l'autre
A n'aimer que soi-même,
Décore tes lèvres du mot frère,
La mort se charge du silence."
Patrick Pérez-Sécheret.

Anonyme a dit…

On a tôt fait d'oublier, parait que la fraternité n'est pas un vain mot. A 3h du mat' je suis tenté d'y croire. Aux éthileux matin des nuits blêmes, quand la tendresse s'en va toute seule, des mots creux pour c'eux qui l'aiment, aux nuits blanches et à la beautés des fumés.
Petit mot d'alcoolique anonyme parmis tant d'autre.
Demain, le jour se levèra j'y crois.

Anonyme a dit…

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