J'avais écris un bout de grisaille, et pour faire mieux j'y avais mis des lucioles.
Mais tout s'est effacé, sans raison.
La page blanche ne raconte plus.
J'ai le sommeil à fleur de paupières, la fatigue assomeuse.
Ce soir, je fonds.
Je suis cabossée.
La marée montante dans mes yeux.
Je suis cabossée.
La marée montante dans mes yeux.
Si tu regardes bien tu y verras la mer, dans le fond du bleu nuit.
Une prose dépareillée que j'avais gribouillée dans ce coin là. Pour raconter comme ça mon envie de tout balancer, pallissades et bocaux ferrés en jour maussade.
De trouver la manivelle pour remonter le temps. Rétrograder la vie pour le joli temps, celui où ils étaient là.
J'aimerais écrire des mots d'amour parce que parler c'est pas mon fort, et parce là je voudrais tes bras, encore, toujours, et que finalement la vie j'y comprends rien.
Je disais des tas de bidules, de souvenirs revenus, de ceux que l'on voudrait gardés toujours, et la mélancolie posée dessus, mon envie pyrotechnique, une feu d'artifice de pacotille pour faire sauter tout ça en lumières déjà mourantes, mais si belles, si belles...
J'écrivais.
Que tout reviens.
Que je reste une môme. Cheveux ébouriffés et rêves en bataille.
Je racontai l'absence, sa foutu ombre au dessus de mon ciel.
Mes tripes en acier qui me dégoupille les sentiments, et mon coeur avec un trou dedans, même qu'on y voit le paysage à travers.
J'avais écris tout ça, des palabres balancées comme elles venaient, grapillées dans mon chagrin poudré.
Mais l'ordi a planté.
Tout plante en ce moment...
Alors, tant pis.
Y'aura pas.
C'est dommage. Je l'aimais bien ce petit récit en pagaille, pensées foutoir, prose dévergondée et songes en technicolor.
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