jeudi 30 août 2007

*A-dios*












(j'ai)








[ FAIM ]






















...d'ailleurs...






















Feneyrolles, 18 AOût 2007




SOY DEL SUR
VUELVO AL SUR
LLEVO EL SUR
TE QUIERO SUR
SUR,
TE QUIERO






mardi 14 août 2007

L'aveu




Si j'écris, c'est parce que j'aimerai jouer.

Désaccord du silence. qui lui peuplé de notes est la forêt où tes pas à tâtons me déportent.
La. Mi. Ré.
Sur le Sol étendue, je songe. Compose sans bruit.
Tambourine à toutes les portes.

Une ronde.
Et toutes ses soeurs qui s'étirent à portée, de main. de anche.

Des peaux tendues, cuivrées. Des voix. un coup de hâche dans le ventre, ce morceau là.
et l'autre qui fait pleurer les gosses à genoux sur leurs souvenirs.
Un corps gonflé d'amour comme une guitare qui chiale, solo.

sans la musique je serais partie, loin.
partition muette, je dors dans tes lignes.

sonate.
pieuvre liée aux fonds temps.
Chaque sanglot une note.
une nuit, ivresse.


lundi 13 août 2007

A quoi beau les monts...

Ta réponse me va, madame Lune, ta réponse s'en va joyeuse, colore les dunes.

Immensités, je me berce de désert, après tout ce bruit, le spleen dans la pente de l'herbe me va bien. Une cigale, d'Athene est venue.

M'apaise de son champs, raconte d'où tu viens.

On colporte les nouvelles, aux neuves lueurs du temps certains claquent les portes, peu importent.
D'autres entrouvrent les battants, recouvrent les montants des fenêtres, mais ce n'est pas pour autant qu'on s'arrache et se hait, on apprends a connaitre, on attend, étouffés dans nos petites cols lissés de fierté ridicule peut etre, car parfois on ne sait, si ce qui nous propulse au fond est ressort ou tentacules.

Les fonds marins des algues oû les fils soyeux, dorés, les cheveux de l'enfance retenue par la grace innocente, les mers où les fils ténus s'effilochent, ou les poches se crévent, d'eau se rêvent.

I wish I was a marmaid.

Ce que l'on nait...

Prendre la plume, avec rage, et en pointer le dos, dans l'écorce des platanes, sur le bord des routes ou roulent nos vies. Conduire le Verbe jusqu'au péril, lacher le frein et clore les paupières.

A voir...
Ce que l'on murmure en serrant les dents, cils emmêlés de larmes, machoires fermées. la longue seconde où tout s'envoie valser, dérape. Le verbe se fait l'arme fatale dans l'incisive diction, ouvroir de torture potentielle.
On fonce dans les maux, l'encre sur le pouce, puis on glisse et vient cogner le ciel de nos réalités abruptes. Quand, enfin, les poignards de nos lettres s'incrivent sur les vitres blanches de brume, à l'aveugle on élance nos bras, et la main couvre le visage, mais le verre déchire le corsage. Felure. coeur à nu, a sang.

Accident de la chair, de l'ame. L'incident devient drame, et l'air d'orage.
L'ocre colore les pages, ô violence qui sidère les feuilles, amertume dont se teinte le vert des écueils de bois, jusqu'a ployer, sous les secousses des chagrins qui remuent nos entrailles.
rien qui vaille la peine d'entailler au fusain les veines de la terre, de couvrir de charbon les yeux le nez la bouche.

Happer. happer le cours de la prose pour retourner celui de l'existense, tension sibylline qui nous tient plaquer au sol, soleil abreuvé de nuages, le le foin brûle dans les champs. Odeur d'essence.
La sève dans l'arbre devient vermeil, mais nul ne s'émerveille de cette métamorphose, et quand s'assombrit le rouge et quand brûle le tronc c'est nos natures qui vacillent.

Laisser le feu de la passion consummer le vers sans nulle retenue puisque la prose nous lie le poing, puisque la main dévalera la feuille pure et vierge pour la couvrir de ses ombres folles jusqu'au couchant, jusqu'au point, tout en bas.

Et après l'incendie, quand dedans tout aura disparu, que seront apaisées les flammes, les sueurs, les doutes, rouleront encore quelques syllabes légères, au fond de la vallée.

La phrase celle du corps.

...

jeudi 9 août 2007

A Toutes les Lolas...

J'arrête là.

Non, je ne baisse pas les bras,
au contraire je les lève au ciel,
trouées les manches,
mal foutue, une planche
tronche de mie de pain.


Le Théâtre son double,
son autre, son essence.

La danse.
Communiante nue sur l'estrade.
On jette de l'eau.
Cri un vers de trop.
Eclat, du sang.

Dans le Tango se glisser, oublier les palabres inutiles,
dont on a trop fait étalage.
et t'as l'âge d'oublier, désormais.

Le texte s'éloigne, l'ancre fond à la saison des pluies,
quand les bateaux repartent.
a quai, a corps, à criques.

à quoi. rium.

Alter native


j'suis conquise j't'adore,