Apaisée, je vogue sur mon radeau.
Je virevolte au creux des lames, la vie est un océan qui me porte. Parfois le fond m'attire, et je sombre, à bout de souffle.
J'ai fait naufrage. Erreur de navigation, j'avais mal au coeur, ma barque tanguait trop fort, mes mousses avaient désertés, seule, je ne pouvais tenir la barre.
Le rocher a déchiré la coque. Mon bateau s'est fendu en deux. Il a pris l'eau, le tourbillon m'a entrainée vers ses profondeurs obscures. Ma barque fracassée, la catastrophe provoquée par ma mauvaise navigation, mon errance.
Avant, je regardais just les flots, rêveuse, je me laissais porter... J'avais à peine vue que je dérivais, personne pour signaler ma position, pour me remettre dans la bonne voie, pas de boussole, pas de carte de route.
Je voguais, l'âme légère, volant d'ici en là, aveuglée par sa lumière douce, oubliant tout le reste.
J'ai eu tord. Je me suis cognée dans ce rocher, l'ai reçu de plein fouet. Mon corps a saigné, déchiré, ma coquille s'est craquée, je me suis retrouvée nue, seule, meutrie.
Chavirée au beau milieu de l'océan, bouffant ma solitude dans l'immensité océane, belle à en chialer.
Même abandonnée et blessée, cette beauté folle me touchait encore, même à la renverse j'vais encore l'envie d'y croire, d'écrire, de me voir rescaper.
J'ai pris du temps. J'ai ramassé des miettes oubliées, des bouts de bois, des forêts oniriques, tout un monde, et avec cela, presque rien, j'ai construit mon radeau.
Dessus je me suis hissée, et je me suis laisser porter par les flots scintillants, mordorés dans le soleil.
Désormais, je n'ai plus peur, la mer m'entraine, me berce..
Tout ira bien.
Je virevolte au creux des lames, la vie est un océan qui me porte. Parfois le fond m'attire, et je sombre, à bout de souffle.
J'ai fait naufrage. Erreur de navigation, j'avais mal au coeur, ma barque tanguait trop fort, mes mousses avaient désertés, seule, je ne pouvais tenir la barre.
Le rocher a déchiré la coque. Mon bateau s'est fendu en deux. Il a pris l'eau, le tourbillon m'a entrainée vers ses profondeurs obscures. Ma barque fracassée, la catastrophe provoquée par ma mauvaise navigation, mon errance.
Avant, je regardais just les flots, rêveuse, je me laissais porter... J'avais à peine vue que je dérivais, personne pour signaler ma position, pour me remettre dans la bonne voie, pas de boussole, pas de carte de route.
Je voguais, l'âme légère, volant d'ici en là, aveuglée par sa lumière douce, oubliant tout le reste.
J'ai eu tord. Je me suis cognée dans ce rocher, l'ai reçu de plein fouet. Mon corps a saigné, déchiré, ma coquille s'est craquée, je me suis retrouvée nue, seule, meutrie.
Chavirée au beau milieu de l'océan, bouffant ma solitude dans l'immensité océane, belle à en chialer.
Même abandonnée et blessée, cette beauté folle me touchait encore, même à la renverse j'vais encore l'envie d'y croire, d'écrire, de me voir rescaper.
J'ai pris du temps. J'ai ramassé des miettes oubliées, des bouts de bois, des forêts oniriques, tout un monde, et avec cela, presque rien, j'ai construit mon radeau.
Dessus je me suis hissée, et je me suis laisser porter par les flots scintillants, mordorés dans le soleil.
Désormais, je n'ai plus peur, la mer m'entraine, me berce..
Tout ira bien.
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