mardi 6 février 2007

Défenestration corollaire



J'ai mal.
J'veux plus parler.

Pourquoi je perds toujours ce que j'ai de plus précieux?
Suis-je si maladroite que ça?

Pouvez vous regarder au-delà, plus loin que de ce lac d'erreurs gelé qui au matin avait tout recouvert?
Ne suis-je pas autre chose que ça, pour vous?

Oui mon doute existe.
Mais ce n'est pas un gouffre.

C'est une muse, l'élan pour toujours tendre vers le mieux.
L'explosion douloureuse pour tout reconstruire ensuite.


Pourquoi dis tu que je vous entraîne avec moi? Je ne vous force en rien.
Ne suis-je que celle qui vous blesse, qui vous brise?
Ne vous apporté-je rien du tout?

Rien de beau?

Je suis éparpillée, dévastée, anéantie.

Je ne peux pas baisser les bras. Je ne peux pas arrêter de rêver.


Et pourtant je ne suis plus que débris.
Larmes d'effroi, de douleur.


Je ne veux pas vous perdre.
Le plus précieux, c'est vous.
Je l'ai toujours su.





[je ne suis plus rien]





1 commentaire:

Anonyme a dit…

Pourquoi si loin?
Lire tes maux, penser, vouloir
Puis oublier, jusqu'aux prochains, jusqu'à la fois où je te [re]verrai enfin
Je voudrais comprendre, comprendre tes mots, pourquoi ici as tu écrit que tu ne veux plus parler,et pourquoi là tu as rapetissé la phrase dure à écrire, dure à lire:je ne suis plus rien.
de quoi parles tu ? de quoi pleures tu ? Qu'as tu perdu ?

Je doute
Je me doute
Je veux tes mots
chuchotés ou criés, mais les entendre.

Je pense à toi.
L'élan pour tout tendre vers le mieux, l'explosion douloureuse pur tout reconstruire ensuite. Crois y encore. S'il te plait. C'est trop dur sans. Dis moi dis moi dis moi
Tout.
Trop d'attente, trop refoulée.