samedi 28 avril 2007

Immensités



Le désert. l'infini qui se mêle au jour éffacé, délivrant sa poudre claire,
immensités sablés où le regard vient échouer.

Amour, ô amour,
que ne viens tu as ton tour,
te perdre dans ses horizons pâles.

Balancement, navire, le dromadaire avance.
Tout n'est que calme, courbes, apaisement.

Au loin, les dunes enlacent le soleil, épousent le ciel qui ému en rougit.

Solitude miraculeuse,
pêchée dans le silence,
recueillie, délectée.

Et la beauté sauvage, paisible,
de ce désert étendu.

Le sol ondule,
le dromadaire abaisse son dos,
je glisse légère, glisse et touche terre.

Et le sable en filets d'argent, en caresses,
coule entre mes doigts ouverts.

Nul Créon pour faire trembler ma jeunesse,
le vent chuchote,
et la lumière qui s'allonge
poudroie sur nos paumes élancées,
nos épaules dénudées, satinées.

Le désert, blanc, couché de douceur,
emmêlé de rêves,
déroule son mystère sous nos pas étonnés.

Pas un mot, pas un souffle,
chacun cueille les roses
de sable de sa main,
chacun se saisit de cette sérénité,
Et moi, chavirée, j'écoute la prose que le vent sème au creux mon oreille.

Sous nos regards, nos inspirations,
le ciel se colore et se change,
peignant l'amour et la quiétude,
de ce jour déjà mourant.

Rose et puis orange,
soudain il s'empourpre,
revêt le toit du monde
de cette brume volupteuse.
.

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Un problème dans la distribution des rôles...

Anonyme a dit…

Anonymes de tout bord, me chavirant ou me laissant naviguer,
qui êtes vous, pour quoi ce masque...

Serait ce (Amaranthe?) parce que moi ausi parfois, souvent, je revêt mes mots d'un peu de flou?

Mais je ne comprends pas toujours vos commentaires, et même si Batlik , là je ne sais pas trop quel sens donner à cette phrase.

Je m'en vais chercher la lumière, et j'attends les vôtres pour m'éclairer.

Anonyme a dit…

Tu devrais être sable, brume.

Anonyme a dit…

je ne te suis pas du tout, anonyme. ëtes vous plusieurs?

Pourquoi le sable?
Pour glisser entre les doigts?

Est ce moi la brume?