La grande pagaille.
Partout, le monde s'éparpille.
Je suis a genoux. vague communiante sans prière, sans foi.
A genoux je regarde les débris, les fissures. Le compte, machinalement.
Je respire la couleur des choses, m'emplis de leur opalescente.
des rues, des rues qui passent, à droite, à gauche, un film qui coure sous mes sandales. ça claque, talon, pied, paume, et je trébuche.
Portes cochères. Elles n'abritent plus les peines qui s'embrument, qui fondent comme de la glace sur mes joues.
je m'arrête. reprends ma respiration.
Aspirer le jour qui s'efface, une grand souffle, les choses qui filent jusqu'au fond des poumons, entrent dans le corps, étouffent.
on n'oublie pas.
On passe de la chaux sur le mur,
ça brûle, un peu.
Je me dessine en creux, à la bombe sur les haies, les jardins.
Parmi les miettes des choses qui se fondent dans le sol où je marche, mon
reflet, dans la terre mouillée.
Je m'élance et me cogne, et me cogne et me cogne. ça ne fera bientôt plus mal.
Une blessure.
Et tes yeux et tes yeux et tes yeux.
L'oubli se cramponne à moi, me dévisage et se fait la malle.
alors je répète.
me donner une contenance.
Idiote.
Idiote, idiote.
ce serait un refrain sans fin. sans fin.
Des cailloux. Des pelles. on ne soulève que du vent.
Je voudrais m'échapper.
c'est ton
amour qui m'éclipse.
demie Lune. un sourire qui penche, à moitié de ciel.
IL est tard.
jeudi 19 avril 2007
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5 commentaires:
Je pense à toi.
C'est bien à TOI que je pense. faut-il que j'écrive ton nom mon ange pour que tu te reconnaisses?
Merci, Mat'
oui,écris mon nom, montre moi que c'est bien moi!
Pourquoi veux tu être certain que c'est bien toi?
Je ne comprends pas.
Je suis perdue, là. Dis moi qui tu es, toi. Dis le moi.
(Est ce parce que les Demies Lunes?)
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